Articles, textes et pétitions


9 choses que vous devez savoir sur l'occupation israélienne

Un article publié par l'Agence Média Palestinienne


Contre l'antisémitisme et pour les droits des palestiniens

Deux éminents historiens israéliens ont déclaré que l’occupation est la cause du soulèvement palestinien en cours et non une incitation (à la révolte), comme le prétend Israël, et ont confirmé dans leur entretien avec la chaine Al-Jazeera, l’efficacité du boycott pour mettre fin à l’occupation, en prenant l’ Afrique du Sud pour exemple.

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Uri Avnery, journaliste israélien et militant de paix d’origine allemande émigré en Palestine en 1933 à l’âge de 10 ans, écrit chaque semaine à l’intention d’abord de ses compatriotes, un article qui lui est inspiré par la situation politique de son pays ou en lien avec lui.

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9 avril 1948, les villageois de Deir Yassine ont été délibérément sacrifiés pour accélérer, par l’horreur de leur sacrifice, l’exode des Palestiniens.

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Airbnb propose des locations dans des propriétés situées dans les colonies israéliennes qui violent le droit international et occupent illégalement des territoires palestiniens.En proposant ces logements à la location, Airbnb aide directement les colons israéliens à légitimer l’occupation de territoires spoliés, contribuant à un point clé des politiques d’occupation, de discrimination et de dépossession menées par le gouvernement israélien depuis des dizaines d’années

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Les riches, les pauvres... et les colons

(article de Michel Warchawski, in Siné Mensuel n°60, janvier 2017)

De tous les pays de l'OCDE, Israël est celui où le fossé entre les riches et les pauvres est le plus important. Il est passé depuis longtemps le temps d'Israël en tant que symbole d'une société égalitaire, modèle d'État social. La contre-réforme néo-libérale menée avec une brutalité sans précédent par Benyamin Netanyahou dans les années quatre-vingt a créé un paradis pour quelques centaines de milliardaires et une vraie misère pour 19,6 % de la population, considérés comme indigents, selon les critères de l'OCDE.

Poursuivons avec les chiffres publiés par la Sécurité sociale israélienne : 1,7 million de personnes vivent sous le seuil de pauvreté, soit 2l,7 % de la population, dont près de 30 % d'enfants. Deux parties sont particulièrement touchées : d'une part, la minorité palestinienne d'Israël, dont 53 % vivent sous le seuil de pauvreté, et, d'autre part, les Juifs orthodoxes, dont 48,75 % sont définis comme pauvres.

En un mot, lsraël est un pays riche (AAA pour les agences de notation internationales) où un tiers des enfants vivent dans la pauvreté : les dépenses sociales sont descendues à 16,9 % du PNB alors que la moyenne dans les 1es pays de l'OCDE est de 21,6.

Où vont donc les richesses accumulées ? Elles sont, bien entendu, accaparées par une grande bourgeoisie qui exporte capitaux et technologies dans le monde entier (en particulier dans le secteur électronique militaire). Là aussi, il faut reléguer au tiroir des vieux souvenirs l'exportation des oranges Jaffa et des avocats Carmel comme élément central du commerce international israélien : les fruits et légumes ont été depuis longtemps remplacés par des armes et l'électronique de précision.

Mais une partie du budget échappe aux rapaces de l'industrie, du gros business et des banques pour financer la colonisation et les colons, qui, contrairement à ce que l'on entend parfois, ne sont pas une entreprise économique (même si certains y font leur beurre) mais bel et bien un projet politique porté par une idéologie nationaliste, voire messianiste.

Au moment même où la Sécurité sociale publie son rapport sur la pauvreté, le gouvernement annonce que chacun des quelques dizaines de résidents de la colonie d'Amona va recevoir un million de shekels pour avoir été obligé de déménager de quelques centaines de mètres de l'endroit où ils s'étaient installés sans demander l'autorisation à qui que ce soit et sans prendre en considération le fait qu'ils vivaient sur des terres privées de résidents palestiniens. Ces derniers avaient saisi la justice qui, après une dizaine d'années de guérilla judiciaire menée par les colons, exigeait le départ de ces colons dits « sauvages ». Déplacé de quelques centaines de mètres, chaque colon recevra un million de shekels, mais 70 millions vont en plus être déboursés pour préparer une nouvelle colonie sur d'autres terres palestiniennes, celles-ci expropriées cette fois selon les règles.