Dernière mise à jour le 18/02/2022

"Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens" Nelson Mandela - 1977


Les Actualités

de la Palestine et de l'AFPS Trégor

7 octobre 2023

ATTAQUES du HAMAS sur le territoire israélien

Éléments d'analyse et de compréhension

Réactions

 

Communiqué AFPS 11octobre

 

L’opération armée menée par le Hamas a ciblé des bases militaires israéliennes. Elle a aussi pris pour cibles de très nombreux civils non armés, ce que nous dénonçons sans aucune ambiguïté.

 

Dans une escalade placée sous le signe de la vengeance, le gouvernement israélien compte en faire « payer le prix » aux Palestinien·nes de Gaza et à ceux de Cisjordanie dont Jérusalem-Est.

 

Ce sont plus de deux millions et demi de personnes, hommes, femmes et enfants de la Bande de Gaza, qui se retrouvent de nouveau sous un déluge de bombes, et menacées d’une expédition punitive de l’armée israélienne. Déjà, les bombardements ont causé plus de 1000 morts dont de très nombreux enfants, plus de 5000 blessés et des destructions massives. 

 

Après 16 ans de blocus et d’innombrables attaques, les dirigeants israéliens ont décidé de priver d’électricité, de gaz, d’eau et de nourriture l’ensemble de la population de la Bande de Gaza : une punition collective d’une incroyable cruauté, désignée comme un crime de guerre par le droit international, et dénoncée par le Secrétaire Général de l’ONU. En désignant les habitants de la Bande de Gaza comme des « animaux », le ministre israélien de la Défense atteint le summum du racisme et des intentions génocidaires.

 

Le peuple palestinien a un droit légitime et incontestable, reconnu par le droit international, à organiser sa résistance y compris armée, dès lors que celle-ci se conforme au droit international humanitaire. L’Association France Palestine Solidarité réaffirme son soutien à la résistance du peuple palestinien face à l’oppression qu’il subit depuis 75 ans. 

 

Pour autant, notre indéfectible engagement solidaire ne saurait nous empêcher de dénoncer les actes effroyables commis par les commandos du Hamas. Rien ne peut justifier de tels actes. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre quels qu’en soient les auteurs.

 

Les États-Unis, l’Union européenne et la France affirment « le droit d’Israël à se défendre ». Au moment où les bombardements se multiplient sur la Bande de Gaza, et où des centaines de blindés sont massés autour de celle-ci, ces déclarations s’apparentent à un permis de tuer. D’une manière scandaleuse, elles confortent l’État d’Israël dans sa logique de vengeance d’État.

 

Nous attendons au contraire des autorités françaises et européennes qu’elles se mobilisent pour un cessez-le-feu immédiat, et nous exigeons que cessent les bombardements contre la Bande de Gaza, l’offensive terrestre programmée par Israël et le siège totalement inhumain qu’Israël fait subir à la population.

 

Nous refusons le climat de chasse aux sorcières qui manipule l’émotion légitime suscitée par les derniers événements. Nous dénonçons les interdictions des manifestations de solidarité avec le peuple palestinien. A Paris, le rassemblement prévu jeudi soir a été interdit, ce que nous allons contester devant les tribunaux. Nous exigeons le respect du droit à la liberté d’expression et de réunion.

 

Le Bureau national de l’AFPS
11 octobre 2023 à 12h

 


Salah Hamouri de nouveau emprisonné

pour 4 mois, sans charge ni motif !

Mobilisons-nous contre l'arbitraire israélien !

Le 10 mars, à l’aube, les tribunaux israéliens ont condamné Salah Hamouri à quatre mois de détention administrative. Cette détention sans motif, est reconductible indéfiniment au mépris de toute forme de droit.

Israël continue de s’acharner sur Salah Hamouri, avocat franco-palestinien. Défenseur des droits des Palestiniens et particulièrement des prisonniers politiques, Salah Hamouri a trop souvent connu les arrestations et les prisons israéliennes. De nouveau, il connait l’arbitraire de la détention administrative.

L’AFPS exige du président de la République une intervention immédiate qui permettra la libération de Salah Hamouri.

Cette condamnation arbitraire s’ajoute aux nombreuses violations du droit par Israël qui justifient la mise en place de sanctions et de mesures concrètes immédiates.

 

L’AFPS exige du président de la République une intervention ferme, immédiate et publique auprès des autorités israéliennes pour la libération de Salah Hamouri, la restauration de ses droits de résident et la possibilité de vivre à Jérusalem avec son épouse et ses enfants. Elle assure Salah et sa famille de toute sa solidarité.

Lire le communiqué officiel de l'AFPS

 

Agissez !

Écrivez au Président de la République : http://www.elysee.fr/ecrire-au-president-de-la-republique/

Modèle de courrier :

Le 10 mars 2022, les tribunaux israéliens ont condamné notre compatriote, l’avocat franco-palestinien, défenseur des droits de l’homme, Salah Hamouri une nouvelle fois à 4 mois de détention administrative.

Aucun motif ne lui a été notifié.

L’enfermement arbitraire de notre concitoyen, l’acharnement de l’occupant à son égard sont inadmissible et insupportable. Cette situation doit cesser sans délai. La France doit exiger la libération de notre concitoyen qui subit une fois de plus l’arbitraire israélien.

Je vous demande d’œuvrer au nom de la France, pour la libération immédiate de Salah Hamouri.

Télécharger
Téléchargez l'affiche de soutien et diffusez-la !
poster_salah_2020_vdefprint.pdf
Document Adobe Acrobat 3.0 MB

Ukraine et Palestine :

un message de Jewish Voice For Peace

Ci-dessous le message reçu de l'association étatsunienne JEWISH VOICE FOR PEACE (Voix Juive pour la Paix) :

 

La sécurité des Ukrainiens juifs ne doit pas dépendre du fait que les Palestiniens vivent également sous occupation militaire, qu’ils sont ethniquement nettoyés et transformés en réfugiés eux-mêmes.‎

‎ De nombreux membres du JVP ou nos ancêtres étaient des réfugiés, fuyant la guerre, la persécution ou le génocide (y compris en Ukraine). Mais nous en sommes venus à considérer le sionisme – la colonisation juive en Palestine nécessitant le déplacement forcé des indigènes – comme une approche mal avisée et nuisible de la sécurité juive.‎

‎ Comme avec de nombreuses vagues précédentes de réfugiés juifs européens qui se sont enfuis en Palestine depuis le début du sionisme, les Ukrainiens juifs partiront opprimés et dépossédés mais arriveront en tant que colons, avec les privilèges accordés à la population dominante dans un État d’apartheid colonial.‎

‎ Le gouvernement israélien offre aux Ukrainiens juifs non seulement un sanctuaire, mais aussi la citoyenneté avec tous les droits – des droits à la terre, aux ressources et à l’autodétermination qu’Israël refuse aux Palestiniens vivant sur des terres occupées ou en tant que réfugiés de la diaspora.‎

‎ Israël ne le fait pas par gentillesse et générosité, mais plutôt pour cimenter une majorité démographique juive en Palestine, en particulier dans les colonies illégales de la vallée du Jourdain et du Naqab (Néguev), où les Palestiniens sont confrontés à un nettoyage ethnique actif et continu.‎

Et tandis que l’Organisation sioniste mondiale construit 1 000 logements pour les Ukrainiens juifs sur ces sites de nettoyage ethnique actif, le gouvernement israélien a déclaré que l’afflux d’Ukrainiens non juifs « ne peut pas continuer » et a facturé des frais d’environ 3 000 dollars aux Israéliens qui voulaient les accueillir.

Les Ukrainiens de toutes confessions ont un besoin réel et urgent de refuge, mais Israël n’est impatient d’accueillir les Juifs que pour faire avancer le projet sioniste – élargir les « frontières », cimenter la suprématie juive sous l’apartheid, déplacer les Palestiniens et nier leur retour.‎

‎ Nous sommes dévastés par la souffrance des réfugiés ukrainiens – juifs et non juifs – et nous nous battons pour leur sanctuaire. Mais nous ne voyons pas d’avenir juste si leur sécurité empêche les réfugiés palestiniens actuels de revenir et crée de nouveaux réfugiés palestiniens par le déplacement forcé.‎

‎ Nous sommes dévastés par les souffrances des réfugiés palestiniens – de 1948 à nos jours – et nous luttons pour leur droit de rentrer chez eux. Nous exigeons également la fin de la Nakba en cours qui transforme chaque jour encore plus de Palestiniens en réfugiés.‎


1er février 2022

AMNESTY INTERNATIONAL

dénonce

l'APARTHEID israélien


Le programme complet de la 6ème quinzaine de la Palestine dans le Trégor se trouve dans la rubrique Agenda


Gaza sous blocus depuis 15 ans : ça suffit !

#StopBlocusGaza

Deux millions d’habitants vivent enfermés à Gaza, sous blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis 2007. Jamais dans l’histoire on n’a vu une population aussi nombreuse enfermée, bombardée, martyrisée sur une aussi longue période. Ce blocus est une punition collective proscrite par la 4ème convention de Genève, un crime de persécution et un crime contre l’humanité selon le droit international.

Découvrir la campagne de l’AFPS « Gaza : pour la levée immédiate et sans condition du blocus


Conseil des droits de l’homme de l’ONU : une importante résolution qui ne doit pas rester sans lendemain

Cette résolution intitulée « Situation des droits de l'homme dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et obligation de garantir les principes de responsabilité et de justice » engage Israël, puissance occupante, à respecter immédiatement les obligations qui lui incombent au regard du droit international à l'égard de [la] population occupée protégée et à garantir l'accès aux vaccins contre la maladie à coronavirus (COVID-19) dans le Territoire palestinien occupé.

Sur les 47 membres du Conseil, 32 pays ont voté pour dont l’Allemagne, la France, l’Italie, la Pologne, 8 se sont abstenus dont la République tchèque, le Royaume-Uni et l’Ukraine et 6 ont voté contre dont l’Autriche et la Bulgarie.

Au-delà du rappel de l’ensemble des violations du droit par Israël, le Conseil rappelle Israël à ses devoirs de Puissance occupante : il « exige qu'Israël se retire du Territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est, et mette fin à toutes les actions menées illégalement dans le Territoire palestinien occupé, notamment la construction de colonies […] et toutes les autres mesures unilatérales tendant à modifier le caractère, le statut et la composition démographique du territoire ».

Le Conseil exige aussi qu’Israël, puissance occupante, mette immédiatement un terme au blocus de Gaza.



Un gouvernement dit « d’union et d’urgence » a été mis en place en Israël.
Pendant les 6 premiers mois censés être consacrés à l’urgence sanitaire, une seule décision politique est prévue : l’annexion de la vallée du Jourdain et des colonies israéliennes en Palestine occupée.
Cette mise en application du plan Trump - déjà à l’œuvre sur le terrain - est du vol en bande organisée : c’est une violation totale du Droit international et cela appelle des réactions fortes et immédiates de la communauté internationale.
Monsieur le Président de la République, je refuse ce déni du droit et je ne veux pas vivre dans un monde régi par la loi de la jungle. Je vous demande de passer aux actes :

  • vous devez reconnaitre immédiatement l’État de Palestine et interdire les produits des colonies israéliennes sur le territoire français

  • vous devez reconsidérer les coopérations de la France avec Israël tant qu’Israël foulera aux pieds le Droit international

  • vous devez demander à l’Union européenne de suspendre son accord d’association avec Israël

Signez la pétition


 

Israël doit libérer tous les enfants palestiniens détenus

 

Plus de 5 000 prisonniers politiques palestiniens croupissent dans les prisons israéliennes.Selon un décompte de décembre 2019 basé sur les derniers chiffres publiés par le Service des prisons israélien, 186 enfants palestiniens y étaient détenus. Alors que le droit international exige que les enfants ne soient emprisonnés qu’en dernier recours, la détention avant procès est la norme pour les enfants palestiniens de Cisjordanie occupée.

 

En cette période de pandémie, Israël continue à arrêter des enfants palestiniens lors de raids de l’armée.
Israël est le seul pays au monde à détenir et à poursuivre automatiquement et systématiquement les enfants dans des tribunaux militaires, où les droits à un procès équitable ne sont pas appliqués. Israël détient et poursuit entre 500 et 700 enfants palestiniens dans les tribunaux militaires chaque année.

 

Ça n’est pas une manière de traiter des enfants !
Le 19 mars, la section palestinienne de l’ONG Defense for Children International lançait un vibrant appel afin que « les autorités israéliennes prennent des mesures immédiates pour libérer tous les enfants palestiniens emprisonnés dans les prisons et les centres de détention israéliens à cause de la vulnérabilité croissante crée par la rapide expansion mondiale du virus COVID-19 et pour sauvegarder leur droit à la vie, à la survie, au développement et à la santé en accord avec le droit international. »
L’AFPS appelle toutes celles et tous ceux que cette situation révoltent à signer et à relayer massivement la pétition initiée par la campagne« No way to treat a child » (Ce n’est pas une manière de traiter un enfant).

 

http://www.france-palestine.org/Petition-Israel-doit-liberer-tous-les-enfants-palestiniens-detenus

 




Israël : l’État d’apartheid inscrit dans la constitution

L’adoption par la Knesset (le parlement israélien) de la loi sur « l’État-nation du peuple juif » est un événement majeur : c’est une loi « fondamentale » (l’équivalent de la constitution), et le vote, précipité ces derniers jours, survient aux termes de 7 ans de débat au cours desquels le président israélien s’est lui-même opposé au gouvernement.

Cette loi comporte plusieurs aspects d’une gravité exceptionnelle :

- Elle officialise l’État d’apartheid en Israël même, en affirmant l’inégalité des droits de ses citoyens palestiniens arabes par rapport aux citoyens juifs : rétrogradation du statut de la langue arabe, possibilité de réserver des localités aux seuls citoyens juifs, droit à l’autodétermination réservé au seul « peuple juif ».

- Elle foule aux pieds les dispositions du « plan de partage » définies par l’Onu, acceptée par Israël (de même que la résolution sur le retour des réfugiés palestiniens) comme condition de son admission à l’ONU.

- Elle met en danger les citoyens juifs dans le monde entier, en en faisant les parties prenantes de son projet suprémaciste et colonial : c’est un danger qui a été bien vu par 14 organisations juives américaines qui appellent à s’opposer à cette loi

- Elle officialise l’annexion de Jérusalem (y compris Jérusalem Est) ; elle cite dès la première ligne la « terre d’Israël » en même temps que l’« État d’Israël », renforçant l’ambiguïté sur ses frontières, qui n’ont toujours pas été définies ! Dans ce contexte, la phrase qui définit l’« implantation juive » comme une « valeur nationale » est lourde de menaces en termes systématisation de la politique d’annexion, de colonisation, de vols de terres, comme aujourd’hui à Khan Al-Ahmar.

Tout autre État adoptant ce type de loi fondamentale aurait été immédiatement mis au ban des nations. Dans le cas présent, seul l’ambassadeur de l’Union européenne, bien isolé, a fait publiquement entendre sa voix.

Lorsque le droit international et les résolutions de l’ONU sont ouvertement violées par une loi fondamentale, lorsque des conceptions racistes et suprémacistes entrent dans la constitution, lorsque l’apartheid est érigé en système, il faut réagir.

Nous appelons nos concitoyens à renforcer leur mobilisation contre ce système qui est en train de miner toutes nos valeurs, en participant à toutes nos campagnes dont nos campagnes BDS.

Au moment où l’on célèbre le centenaire de la naissance de Nelson Mandela et alors que la France est signataire de la convention internationale contre le crime d’apartheid, nous appelons le président de la République et le gouvernement français, bien mal engagés ces derniers temps, au sursaut qui s’impose face à une politique de plus en plus ouvertement affirmée qui devient une menace pour le monde entier.


Les raisins de la résistance

Film réalisé par l'AFPS 44 sur la coopérative d'Al Sanabel – 18 minutes

Cliquez sur l'image pour voir le film

 

Pour en savoir plus sur la coopérative et nos actions de soutien